Les vrais dessous du business des produits BIO : L’envers du décor révélé!

Le BIO : un nouveau green washing en vogue ?

Il semblerait qu’un vent de changement souffle sur le monde de la consommation. À voir le nombre toujours croissant de produits certifiés BIO dans les supermarchés, on pourrait penser que nous vivons une véritable révolution verte. Toutefois, il existe un certain scepticisme : le business BIO serait-il une simple stratégie marketing, un autre exemple de green washing visant à nous faire croire que nous faisons un choix responsable en achetant ces produits?

Les chiffres semblent donner une certaine légitimité à cette idée. Selon l’Agence BIO, le marché du BIO a encore progressé de 10,4% en 2020 en France pour atteindre 13,2 milliards d’euros. L’engouement ne semble pas devoir s’essouffler, à tel point que certains experts s’interrogent : assiste-t-on à une véritable prise de conscience ou à un phénomène de mode?

Entre profits et laissez-faire : la face cachée de la certification BIO

Il faut savoir que le label BIO n’est pas délivré par une entité indépendante de l’industrie agro-alimentaire, mais par des organismes certificateurs privés payés par les producteurs eux-mêmes. Ces organismes ne servent souvent qu’à confirmer qu’un produit respecte un cahier des charges minimum, et ne vérifient pas toujours de manière rigoureuse que toutes les bonnes pratiques ont été respectées.

En plus de cette certification « légère », il n’est pas rare de voir des industriels opter pour une production BIO en parallèle d’une production conventionnelle sur le même site, sans réelle séparation entre les deux. Cette dualité peut poser des problèmes de contamination et compromettre l’intégrité du label BIO.

Enquête : ces producteurs BIO qui luttent pour une démarche authentique et éthique.

Face à cette situation, nous assistons à une montée en puissance d’acteurs engagés qui luttent pour une production BIO authentique et en accord avec l’idée originelle de la démarche : respect de l’environnement, bien-être animal, et qualité de la production. Ce sont ces mêmes acteurs qui, aujourd’hui, mettent l’accent sur l’importance des circuits courts, du local et du véritable engagement envers une agriculture plus respectueuse. Ils restent convaincus que tout n’est pas perdu et qu’il est encore possible de donner un sens authentique au label BIO.

Information importante : n’hésitez pas à vous renseigner auprès des producteurs BIO eux-mêmes ou à vérifier les informations délivrées par leurs labels. Les labels tels que Nature & Progrès, Demeter ou Biopartenaire sont par exemple réputés pour leurs cahiers des charges plus stricts.